Coupant à travers la bureaucratie

La BCHA s’efforce de réduire les formalités administratives et d’augmenter le nombre de propriétés construites

En Colombie-Britannique, Mike Macleod, directeur des opérations de la BC Hotel Association, a également reconnu que 2023 a été une année solide. « Le RevPAR a connu une hausse. Cependant, nous avons commencé à plafonner dans quelques marchés de loisirs comme celui de l’Okanogan. Cette situation est en partie liée aux problèmes causés par les feux de forêt. Les principaux marchés sont vraiment solides et certains ont même connu un mois de septembre record, principalement en raison d’une série d’événements d’importance et de grandes conférences.

Dans l’ensemble, Macleod a observé que l’ancien type de voyage « Le vieux nomade » n’a pas encore effectué de retour, ce qui est intéressant parce qu’il est de retour aux États-Unis… En ce qui concerne les voyages internationaux, Vancouver demeure solide. Les chiffres de l’aéroport indiquent un taux d’achalandage de 90 %. Les 10 % manquants sont les touristes chinois, et M. Macleod estime qu’ils ne reviendront pas tant qu’il n’y aura pas de changement de gouvernement.

Mike Macleod, directeur des opérations de la BC Hotel Association

Nous avons demandé si les taux se répercutaient sur le résultat net… M. Macleod a fait écho au même sentiment que celui que nous observons dans tout le pays. « Pas autant qu’on aurait pu le penser, car le prix de tous les produits a augmenté si rapidement qu’il se répercute sur les gains de croissance. Nous devons également faire face à des augmentations massives de l’impôt foncier et de l’impôt commercial ».

En Colombie-Britannique, cela est en partie dû à l’offre limitée d’hôtels. Lorsqu’un propriétaire paie beaucoup trop cher pour un bien immobilier, l’impôt foncier de tous les autres propriétaires explose soudainement. La plupart de ces questions d’évaluation font actuellement l’objet d’une procédure d’appel, étant donné qu’elles devaient être réglées à la fin du mois de janvier.

Du point de vue de la défense des intérêts, la BCHA s’est efforcée d’augmenter le nombre de chambres d’hôtel en cherchant à assouplir les réglementations relatives au développement de l’activité. Ces efforts se sont concentrés sur la réduction des formalités administratives jusqu’au niveau municipal.

M. Macleod a indiqué que le gouvernement provincial travaille avec le secteur pour trouver des solutions. « Les deux paliers gouvernementaux s’efforcent également d’établir des priorités en matière d’infrastructures. Ils envisagent d’améliorer le transport aérien, de réparer les routes, etc., toutes les infrastructures nécessaires aux déplacements. La tâche est immense, mais je crois que les deux paliers gouvernementaux se tournent vers les 10 prochaines années pour tenter de régler une partie du problème.

Du côté progressiste, M. Macleod souligne que le gouvernement envisage ce qu’il appelle une « économie de nuit ». Essentiellement, c’est ce à quoi ressemblerait un environnement d’affaires 24 heures sur 24. « Cela pourrait aider le volet des services alimentaires de l’entreprise, et d’autres commerces. L’augmentation de la circulation dans le centre-ville et l’ouverture des commerces pourraient contribuer à empêcher les sans-abri de s’y installer. Cela pourrait améliorer la sécurité dans le centre-ville, ce qui, en fin de compte, donnerait un coup de pouce à nos propriétés. »

Enfin, M. Macleod a résolu le problème de location à court terme. « Nous avons besoin de plus de personnel et cela signifie qu’il faut plus de logements. Nous avons commandé une étude indiquant que plus de 10 000 logements pourraient être remis sur le marché. C’est important et cela serait très bénéfique. Nous avons soutenu l’initiative du gouvernement visant à renforcer la législation sur la location de courte durée, qui a été adoptée et entrera en vigueur en mai. Nous espérons que cela aura un impact ».

En ce qui concerne l’horizon 2024, M. Macloed déclare : « Je crois que nous assisterons à une période de stabilisation, avec une croissance d’environ 4 % à 5 %, ce qui, comparé à l’année dernière, n’est pas très réjouissant. Mais il reste à voir si le taux de croissance se maintient, et surtout, si les coûts continuent de monter en flèche pour tout ».

Ceci est un extrait du Guide des hôtels Foodbuy 2024. Pour lire le guide, cliquez ici.